Pour bénéficier des mesures de la loi de finance 2014 votre entrepreneur doit être « Reconnu Garant de l’
TVA à 5,5 % : travaux d’amélioration de la qualité énergétique
La loi de finances pour 2014 prévoit l’application du taux réduit de 5,5 % aux travaux d’amélioration de la qualité énergétique des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans. Cette mesure permet d’accompagner les ménages dans la transition énergétique et soutiendra le secteur du bâtiment.
Les locaux concernés sont ceux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans. Les modalités d’application du taux réduit aux travaux d’amélioration de la qualité énergétique sont identiques à celles prévues dans le cadre du dispositif de l’article 279-0 bis du CGI (taux intermédiaire de 10 %).
Sont exclus
C’est ainsi que seront notamment exclus du taux de 5,5 % les travaux concourant à la production d’un immeuble neuf ou les travaux à l’issue desquels la surface de plancher des locaux existants sera augmentée de plus de 10 %.
Sont concernés
Le taux de 5,5 % s’appliquera aux fournitures et travaux de pose, d’installation et d’entretien des matériaux et équipements mentionnés à l’article 200 quater, 1 du CGI (équipements éligibles au crédit d’impôt développement durable).
Les réductions et crédits d’impôt 2014
Crédit d’impôt développement durable (CIDD)
La loi de finances pour 2014 a profondément réformé le crédit d’impôt sur le revenu en le recentrant sur les rénovations lourdes, les dépenses réalisées en « action seule » étant dorénavant réservées aux personnes de condition modeste.
Une simplification est apportée en remplaçant les 10 taux en vigueur par deux taux : 15 et 25 %.
Il est rappelé que les dépenses réalisées dans le cadre de travaux dans les logements de plus de deux ans et affectés à l’habitation principale ouvrent droit au crédit d’impôt en faveur du développement durable (CIDD).
Dépenses en « action seule »réalisées par des personnes de condition modeste : taux 15 % (soumis à conditions de ressources)
Elles pourront bénéficier du crédit d’impôt lorsqu’elles réalisent une seule catégorie de dépenses, à la condition que le revenu fiscal de référence n’excède pas la limite fixée par l’article 1417, II du CGI.
Précision :
Dépenses de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées réalisées dans une maison individuelle :
■ « action seule » : non éligibles ;
■ « bouquet de travaux » éligibles.
Elles doivent conduire à isoler au moins la moitié des parois vitrées du logement.
Dépenses en « bouquet de travaux » : taux 25 % sur deux années consécutives
Pour bénéficier du crédit d’impôt, les contribuables devront réaliser des dépenses relevant d’au moins deux catégories parmi les six (tableau 2), quel que soit le montant des revenus du contribuable.
Précision :
Les dépenses de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées réalisées dans une maison individuelle ouvrent droit au crédit d’impôt lorsqu’elles sont réalisées en « bouquet de travaux ». Elles doivent conduire à isoler au moins la moitié des parois vitrées du logement.
Cas particulier des volets et portes d’entrée :
Les dépenses ne sont éligibles que si elles sont réalisées par les personnes de condition modeste dans le cadre d’un bouquet de travaux.
Dépenses exclues du dispositif à compter du 1er janvier 2014
Ce sont :
■ les équipements de production d’électricité utilisant l’énergie
radiative du soleil (panneaux photovoltaïques) ;
■ les équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales ;
■ toutes les dépenses réalisées par les propriétaires bailleurs.
Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
Le dispositif est prorogé de deux ans, jusqu’au 31 décembre 2015, en cohérence avec le CIDD.
Depuis le 1er janvier 2012, le cumul du CIDD et de l’éco-PTZ avait été rétabli à la condition que les revenus du foyer fiscal de l’emprunteur ne dépassent pas un plafond de 30 000 €, l’avant-dernière année précédant celle de l’offre de prêt.
Ce plafond est modifié afin de prendre en compte la composition du foyer fiscal.
Il est donc de :
■ 25 000 € pour une personne seule (célibataire, veuve, divorcée) ;
■ 35 000 € pour un couple soumis à une imposition commune.
Il est majoré de 7 500 € par personne à charge. Il s’agit toujours du revenu fiscal de l’emprunteur de l’avant-dernière année précédant celle de l’offre de prêt. Cette mesure s’applique aux offres émises à compter du 1er janvier 2014.